Permanences des éléments trichologiques issus du « sensorium » de la « paralysie du sommeil »: Cauchemars « pilosi » en expériences de « corps fantômes »
Publié-e 2018-08-23
Mots-clés
- corps fantômes,
- paralysie du sommeil,
- anthropologie neurocognitive,
- trichologie
Résumé
Des pilosi de la latinité jusqu’à l’« Homo silvaticus » (Linné) du folklore européen, par les textes et par nos enquêtes, des Alpes francophones à l’Himalaya népalais, nous découvrons que les éléments narratifs de trichologie qui les caractérisent proviennent bien de cauchemars/fantômes tout à fait neuralement expérientiels – soit aussi bien réels que peut l’être un membre dit fantôme –, des motifs issus, donc, du sensorium tactile dans l’état cérébral de paralysie du sommeil (SP). Nous avons adopté une perspective neuro-anthropologique qui nous permette, pour un ensemble d’expériences cognitives conscientes, universellement partagées par notre espèce appartenant aux êtres homéothermes, de concevoir comment elles peuvent accueillir des systèmes de croyances et des structures narratives homologues, dans des domaines culturels aussi différents ; ceci à partir des deux principales composantes générant ces corps fantômes, avec leurs agentivités respectives, les activations observées se situant à la jonction temporo-pariétale (TPJ), principalement dans cet état dissocié du cerveau qu’est la paralysie du sommeil, de mieux en mieux connue neurologiquement depuis les années 1950.