L’éthique enseignante : ce qu’elle est, ce qu’elle n’est pas

Auteurs-es

  • Eirick Prairat

Mots-clés :

Enseignement, éthique, minimalisme, moralisme, paternalisme

Résumé

Penser l’éthique enseignante, c’est présenter les principes moraux ou les vertus éthiques qui organisent et gouvernent cette activité professionnelle. C’est la manière habituelle de procéder et c’est ce qui est fait dans la première section de cet article. L’éthique enseignante noue trois vertus : la justice, la bienveillance et le tact. Mais dans la suite (dans les trois sections suivantes), la question éthique est examinée d’un tout autre point de vue. Il s’agit de présenter les écueils qui la menacent. Nous en mentionnons trois : le minimalisme, le paternalisme et le moralisme. Cet examen minutieux nous invite alors à dire que l’éthique enseignante ne doit être ni minimaliste (sans pour autant être une morale épaisse), ni paternaliste (sans pour autant minorer la dimension du soin et de l’attention), ni moraliste (sans pour autant oublier l’exigence d’exemplarité).

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Publié-e

2021-05-27