Les rapports des acteurs de l’animation socioculturelle avec leur nouvel environnement social en Tunisie
DOI :
https://doi.org/10.55765/atps.i5.235Mots-clés :
animation, changement social, TunisieRésumé
Cet article examine la dialectique permanente entre la dynamique sociale et l’animation en Tunisie. Il met également en relief la forte corrélation entre les pratiques d’animation et ses institutions ainsi que les changements rapides affectant la société tunisienne. La transformation sociale actuelle en Tunisie passe par une phase de transition visant à établir un nouveau projet sociétal. Ce dernier est affirmé par des attitudes différentes selon les acteurs, donnant ainsi des sens multiples au processus de transition dont certains se qualifient comme étant positifs puisqu’ils optent pour la construction (la nouvelle constitution, les médias et le système judiciaire, les élections et la justice transitionnelle) et d’autres comme étant négatifs tendant vers la démolition et le chaos. Ces derniers sont motivés par des intérêts individuels et par des idéologies de gauche comme de droite (la violence sociale et la violence politique, l’addiction, l’immigration illégale et la criminalité individuelle et organisée). Les questions qui se posent alors sont : Comment a réagi le secteur de l’animation en Tunisie vis-à-vis de cette réalité et de ces faits? L’animation socioculturelle restera-t-elle en dehors de cette dynamique ? Comment faire pour se positionner comme l’un des acteurs stratégiques pour la reconfiguration sociale et la reconstruction des liens sociaux ?