L’animation : quel sens pour les sociétés périphériques

Auteurs-es

  • Malik Duranty Sociologue et directeur du département recherches et prospectives du campus caribéen des arts
  • Claudine Labourg Animateur territorial, coordinatrice d’un conseil de jeunes de la ville du Lamentin et présidente de l’association des professionnels de l’animation de la Martinique
  • Nicole Nestorine Animateur territorial, coordinatrice du réseau des animateurs territoriaux de la Martinique.

DOI :

https://doi.org/10.55765/atps.i7.550

Mots-clés :

animation, intervention sociale, sociétés postcoloniales, Caraïbes

Résumé

Les modèles de l’intervention sociale et de l’animation socioculturelle ont pour caractéristiques de partir de diagnostics et d’états des lieux dans le but d’élaborer des projets, des plans d’action, des dispositifs d’accompagnement et de programmation afin de trouver les solutions les plus adaptées aux difficultés que rencontrent les individus et les collectivités. Or, en situation postcoloniale, marquée par des structures informelles vernaculaires et formelles importées de la métropole, on observe au sein des dispositifs d’animation et d’intervention des tensions relatives aux luttes institutionnelles se confondant aux luttes partisanes et aux luttes interprofessionnelles doublées de luttes interpersonnelles. Les auteurs s’interrogent dans cet article sur le sens de l’animation socioculturelle et de l’intervention sociale dans des sociétés en transition ainsi que sur la manière dont les animateurs et les intervenants s’inscrivent dans la recherche de sens au sein de ces sociétés.

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Publié-e

2019-03-07

Comment citer

Duranty, M., Labourg, C., & Nestorine, N. (2019). L’animation : quel sens pour les sociétés périphériques. Revue Internationale Animation, Territoires Et Pratiques Socioculturelles, (7), 119–126. https://doi.org/10.55765/atps.i7.550