Pluralisme et développement culturel : défi pour l’animation
DOI :
https://doi.org/10.55765/atps.i10.573Mots-clés :
animation, pluralisme, urbain/rural, créativité, loisirRésumé
Dans le contexte actuel d’urbanisation névrotique, traversé par des conflits liés au pluralisme, les animateurs adoptent une approche de démocratie culturelle. Mais cette perspective favorable à l’épanouissement culturel des communautés peut-elle s’appliquer en milieu rural ? En effet, aussi bien dans les pays développés que ceux du Sud, un système informel se développe parfois loin des centres urbains à côté du système officiel d’éducation qu’est l’école. La création des foyers de jeunesse, des centres d’animation, des complexes sportifs et autres, contribue au développement des individus et des communautés dans ces localités. Cette perspective exige de réhabiliter le rôle de l’animateur, trop souvent réduit à celui d’amuseur public. L’animation doit pouvoir s’ériger en un vaste champ de créativité. Elle consiste à co-créer avec les individus, les groupes et les communautés des activités de loisir susceptibles d’améliorer la structure cognitive, morale, psychologique et physique des participants. L’animation doit être un facteur de rapprochement.