Les animateurs des quartiers populaires : entre la régulation sociale et l’éducation populaire

Auteurs-es

  • Mustafa Poyraz Université Paris 5 et Paris 8, France

DOI :

https://doi.org/10.55765/atps.i5.237

Mots-clés :

animation, éducation populaire, institutionnalisation, régulation sociale

Résumé

Héritier de l’éducation populaire, l’animateur socioculturel agit auprès des populations précarisées en utilisant la dimension culturelle comme un levier de transformation sociale. S’appuyer sur les dynamiques de proximité et construire des initiatives en dehors des institutions font partie de son identité. Or, à mesure que le champ de l’animation s’institutionnalise, l’animateur s’éloigne de ses repères initiaux. On assiste ainsi à l’émergence d’une catégorie d’animateurs qui apparaissent de plus en plus comme des régulateurs sociaux et des stabilisateurs de conflits entre les institutions et les jeunes des quartiers populaires. Que reste-t-il de l’éducation populaire dans l’identité professionnelle actuelle des animateurs ? Jusqu’à quel point peuvent-ils composer avec les repères de l’éducation populaire et les exigences des institutions et des politiques ? L’article propose quelques éléments d’éclairage sur le positionnement des animateurs dans les quartiers dits sensibles à partir d’une série d’entretiens.

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Publié-e

2013-12-11

Comment citer

Poyraz, M. (2013). Les animateurs des quartiers populaires : entre la régulation sociale et l’éducation populaire. Revue Internationale Animation, Territoires Et Pratiques Socioculturelles, (5), 27–36. https://doi.org/10.55765/atps.i5.237