Les nouvelles missions des centres socioculturels au péril de l’animation
DOI :
https://doi.org/10.55765/atps.i17.645Mots-clés :
Centre social, financement, sens de l’actionRésumé
Les centres socioculturels situés sur des territoires qualifiés de problématiques voient en France s’ajouter à leur mission première, l’animation, celles de médiation, d’accueil de populations migrantes, de prévention de la délinquance et avec elles la nécessité d’un travail d’intervention qui n’est plus celui de l’animation au sens originel, mais d’un travail social non reconnu et non valorisé. Une telle situation comporte des risques pour ces structures lorsque d’autres instances leur imposent des orientations et des conduites, souvent sans accroître conséquemment les ressources. Ce mode d’intervention sur la précarité, la pauvreté et l’incertitude devient donc un exercice de plus en plus difficile car les risques d’instrumentalisation et de marchandisation planent. L’évolution récente du Centre social et culturel de Hautepierre à Strasbourg en procure un bon exemple.