Repenser l’altérité dans l’animation, ou comment les espaces d’animation génèrent des formes d’interactions en vase clos ?

Auteurs-es

  • Michel Lac Université de Toulouse, France
  • Véronique Bordes Université de Toulouse, France

DOI :

https://doi.org/10.55765/atps.i11.589

Mots-clés :

interactions, éducation, exclusion, sanctuarisation

Résumé

Plusieurs études récentes démontrent que les espaces d’animation en France génèrent une exclusion sur des registres normatifs, axiologiques, voire identitaires. Les modalités et des retombées des interactions, qui constituent le levier principal du lien social et de la socialisation, mettent en cause à la fois les postures individuelles et collectives qui les sous-tendent et les lieux dans lesquels elles prennent forme. Or, ces espaces dédiés à l’animation sont organisés et pilotés par les animateurs et les institutions dont ils dépendent. Cet article questionne les effets, parfois pervers, des cadres engendrés par l’animation, considérant que tout en revendiquant l’ouverture à et pour tous, elle crée des espaces « clos » dans lesquels les animateurs et les institutions déterminent et contrôlent les formes d’interactions souhaitables et acceptables entre public, acteurs, politiques, groupes environnants, etc. Deux exemples tirés de recherches différentes seront développés afin d’illustrer le propos.

Téléchargements

Publié-e

2016-12-20

Comment citer

Lac, M., & Bordes, V. (2016). Repenser l’altérité dans l’animation, ou comment les espaces d’animation génèrent des formes d’interactions en vase clos ?. Revue Internationale Animation, Territoires Et Pratiques Socioculturelles, (11), 51–56. https://doi.org/10.55765/atps.i11.589