Les projets éducatifs territoriaux au cœur de l’animation en Guyane et aux Antilles françaises
DOI :
https://doi.org/10.55765/atps.i26.2760Mots-clés :
travail social, territoires postcoloniaux, animation sociale et socioculturelle, démocratie participativeRésumé
Les sociétés françaises d’Amérique (Guyane, Martinique, Guadeloupe) présentent depuis des décennies des contextes socio-économiques et environnementaux fragilisés. Entraînées dans des postures consuméristes, ces territoires postcoloniaux relèvent d’un modèle d’importation immuable. Les situations d’inadaptation qu’on y observe constitue pour l’animation des terrains propices au développement de projets innovants. Toutefois, les acteurs politiques et certains corps professionnels sont réticents à reconnaître à l’animation socioculturelle sa place dans le champ du travail social. La réponse consiste alors à montrer à quel point l’animation nourrit la dynamique de l’intervention sociale. Son enjeu principal est de développer un projet éducatif territorial ancré dans la démocratie participative. Marie-Galante, île dépendance de l’archipel guadeloupéen, sert d’illustration.