Étude visant à identifier des facteurs ayant le potentiel de réduire les écarts d’anxiété mathématique observés entre les garçons et les filles francophones de 15 ans du Québec, à partir d’une analyse des données du PISA de 2003 et 2012

Auteurs-es

Résumé

Dans une étude antérieure (Vohl & Loye, 2024), nous avons montré qu’en moyenne, les filles québécoises francophones de 15 ans se disent davantage anxieuses à l’égard des mathématiques que les garçons et ce, sur l’ensemble du continuum des performances. Nous avons également montré que performances en mathématique et anxiété mathématique sont deux phénomènes négativement corrélés. Dans le présent article, nous souhaitons identifier des facteurs qui pourraient permettre d’expliquer les écarts d’anxiété mathématique observés entre les filles et les garçons. En prenant appui sur le modèle du contrôle et de la valeur de Pekrun (2006), nous vérifions si les écarts de concept de soi, de valeur intrinsèque et de valeur utilitaire observés entre les filles et les garçons expliquent complètement les écarts d’anxiété mathématique. Nos résultats révèlent que les écarts de concept de soi expliquent près de 70 % des écarts d’anxiété mathématique relevés chez les élèves francophones du Québec.

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Publié-e

2024-08-11

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